Des manifestations secouent la capitale de la Géorgie, Tbilissi, depuis près de deux semaines. Agitant des drapeaux géorgiens et européens, les manifestants s’opposent au gouvernement du parti « Rêve géorgien », qu’ils qualifient de « pro-russe ». Ils reçoivent l’appui enthousiaste des politiciens occidentaux, qui voient dans cette crise une occasion d’entraîner la Géorgie dans leur sphère d’influence. Tout cela, naturellement, au nom de la « démocratie ».