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  • Le Canada en flammes : socialisme ou catastrophe climatique

    Le deuxième plus grand feu de forêt de l’histoire de la Colombie-Britannique. La ville de Chibougamau évacuée au milieu de la nuit. Des feux records en Ontario. Toronto et Montréal recouvertes de smog. Et tout cela dès les mois de mai et juin.

  • Une victoire à la Pyrrhus

    Quelle qu’en soit l’ampleur, la quatorzième « journée d’action » contre la réforme des retraites, le 6 juin, n’aura pas plus d’effet sur le gouvernement que les 13 précédentes. Si Macron n’a pas vraiment obtenu « l’apaisement » qu’il réclamait, il peut estimer que, sur la réforme des retraites, il a sans doute remporté la partie, au moins provisoirement.

  • Haïti : Le mouvement « Bwa Kale » émerge dans la lutte contre le fléau des gangs

    Après avoir souffert pendant des années sous un règne de terreur aux mains de gangs de plus en plus puissants, les Haïtiens se lèvent et se battent pour reprendre le contrôle de leurs quartiers et de leurs villes.

  • Le congrès 2023 de La Riposte socialiste prépare les marxistes canadiens à la guerre des classes

    Environ 250 révolutionnaires se sont réunis à Toronto du 20 au 22 mai pour le congrès 2023 de Fightback et La Riposte socialiste, la section canadienne et québécoise de la Tendance marxiste internationale (TMI). Ce congrès avait lieu sur fond de crise sans précédent du capitalisme mondial sur tous les fronts, de l’inflation galopante et de la dette à la guerre en Ukraine en passant par l’...

  • La Corne de l’Afrique s’enfonce dans la famine

    Dans une indifférence médiatique quasi-générale, la Corne de l’Afrique (Somalie, Ethiopie et Kenya) est frappée par une crise humanitaire extrêmement sévère, où se mêlent réchauffement climatique, guerres civiles et extrême pauvreté. La bourgeoisie occidentale détourne son regard de cette catastrophe, comme s’il ne se passait rien – et comme si elle n’y était pour rien.

  • Soudan : la contre-révolution se déchire

    Depuis la mi-avril, le Soudan est plongé dans une guerre civile meurtrière, qui est la conséquence tragique de l’échec des masses à prendre le pouvoir lors de la révolution de 2018-2019. Cette guerre vise à trancher la rivalité entre les deux bouchers qui ont mené la contre-révolution soudanaise : le général Mohamed Hamdan Dagalo (plus connu sous le nom de Hemedti), qui dirige les « Forces de soutien rapide » (FSR), un groupe paramilitaire, et le général Abdel Fattah al-Burhan, qui commande l’armée régulière et gouverne de facto le pays depuis 2019.

  • Grève en Iran : il faut une grève générale !

    Cet article a été écrit le 28 avril 2023. Depuis, la grève des travailleurs du pétrole a continué et s’est même étendue à de nouvelles entreprises, ainsi qu’au secteur de l’électricité. Le régime a riposté par une répression accrue et des licenciements ciblés de travailleurs grévistes. Les méthodes de lutte et le programme proposés par notre camarade dans cet article restent d’une actualité brûlante pour l’avenir du mouvement.

  • Il y a 20 ans, l’invasion impérialiste de l’Irak

    Le 19 mars 2003, les impérialistes britanniques et américains déclenchaient leur offensive meurtrière pour « libérer le peuple irakien ». Vingt ans plus tard, l’Irak est toujours déchiré par la guerre et plus d’un million de personnes sont mortes, victimes des aventures criminelles de l’impérialisme occidental.

  • Congrès de la CGT : l’aile gauche en force et à l’offensive !

    Le 53e Congrès de la CGT, qui s’est tenu fin mars, marque un tournant dans l’histoire de cette confédération. Les 942 délégués étaient polarisés entre une aile gauche et une aile droite qui se sont affrontées pendant quatre jours. Surtout, l’aile gauche y est apparue plus forte et plus offensive que jamais, même si l’aile droite est parvenue à conserver le contrôle de la direction et à placer l’une des siennes, Sophie Binet, au poste de secrétaire générale.

  • Le système bancaire au bord du gouffre

    La situation des marchés financiers mondiaux va de mal en pis. Après trois faillites bancaires aux États-Unis et une en Suisse, les marchés sont à la recherche du prochain maillon faible.

  • Retraites : les leçons du 28 mars

    La journée d’action contre la réforme des retraites, hier, a été riche en enseignements. En voici quelques-uns.

  • Effondrement du Credit Suisse : le système entier est cassé – expropriation de toutes les banques !

    La plus ancienne et la plus « suisse » des banques est morte. Le rachat du Credit Suisse par l’UBS met à nu l’instabilité massive du marché financier mondial. C’est l’expression même de la pourriture du système capitaliste dans son ensemble. Comme toujours, lorsque les banquiers se ruinent, c’est la classe ouvrière qui doit payer !

  • France : Macron fait passer en force sa réforme des retraites – et maintenant?

    Hier, pour la onzième fois en l’espace de dix mois, le gouvernement de la Première ministre française Elisabeth Borne a eu recours à l’article 49.3 de la constitution, pour faire adopter sans vote la détestée réforme des retraites de Macron. Mais cette fois-ci, évidemment, ce n’est pas passé inaperçu. Dans les heures qui ont suivi l’annonce de la Première ministre, des milliers de personnes se rassemblaient place de la Concorde, à Paris, pour dénoncer ce passage en force. Des rassemblements spontanés ont eu lieu dans d’autres villes.

  • L’effondrement de la SVB montre la fragilité de l’économie capitaliste

    Ce matin, les valeurs bancaires ont chuté rapidement – non seulement aux États-Unis et dans les banques régionales, mais aussi dans le monde entier – à la suite de l’effondrement des banques régionales américaines SVB Financial et Signature au cours du week-end. Quelles sont les causes de leur effondrement et quelles en sont les implications plus larges?

  • Une lutte à la croisée des chemins

    La mobilisation contre la réforme des retraites entre dans une phase décisive. Toutes les journées d’action, depuis celle du 19 janvier, ont confirmé l’ampleur de l’opposition au projet du gouvernement et, au-delà, à l’ensemble de sa politique. Mais comme nous l’avions anticipé, ces mobilisations de 24 heures ne pouvaient pas, à elles seules, faire reculer Macron sur ce qui constitue le cœur de son offensive : le report de l’âge du départ à la retraite, l’augmentation de la durée de cotisation et la suppression des régimes spéciaux.