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Cet article date d’août 2009. Deux mois après le coup d’Etat au Honduras, le 28 juin dernier, la résistance populaire contre les putschistes se poursuit, invaincue. A l’heure où ces lignes sont écrites, les grèves, les rassemblements et les manifestations n’ont pas cessé.

Lundi matin, il a été confirmé que Mel Zelaya, le président légitime du Honduras, est actuellement dans la capitale du pays, Tegucigalpa, et plus exactement dans l’ambassade brésilienne. Le président Zelaya y a lancé un appel au peuple du Honduras pour qu’il sorte le protéger. Des dizaines de milliers de personnes ont répondu à cet appel.

L’automne dernier, le système capitaliste a connu sa plus grande crise économique depuis La Grande Dépression. Aucun économiste, politicien ou membre de la presse bourgeoise n’avait prédit cette crise. Depuis lors, tous essayent de convaincre le peuple que le pire est derrière. Ceci est le moindre des péchés de la bourgeoisie.

Nous publions ci-dessous l’appel que nous avons reçu des travailleurs d’IMPA, une usine occupée, en Argentine. Ces salariés sont menacés d’éviction. Nous demandons à tous nos lecteurs de faire largement circuler cet appel et de faire signer la résolution par un maximum de syndicalistes, de travailleurs et d’étudiants.

Tôt dans la matinée du dimanche 28 juin, 200 soldats ont encerclé la résidence du président du Honduras, Manuel Zelaya. Après 20 minutes de combat avec les 10 membres de sa garde personnelle, le président a été arrêté.

Le 21 mai dernier, lors d’une réunion avec des travailleurs du secteur industriel de l’Etat de Guyana, au Venezuela, le Président Chavez a annoncé la nationalisation de plusieurs entreprises des secteurs du fer et de l’acier : Orinoco Iron, VENPRECAR, MATESI, COMSIGUA, TAVSA et Cerámicas Carabobo. Il a aussi ratifié la convention collective de l’entreprise CVG Ferrominera. Enfin, Chavez a annoncé la création d’un complexe industriel sidérurgique public, en indiquant que « ces entreprises doivent être placées sous contrôle ouvrier ».