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Une tentative de coup d’Etat est en cours au Venezuela, à l’initiative de l’opposition réactionnaire et en concertation avec plusieurs puissances impérialistes. Le 23 janvier, le député Guaido s’est auto-proclamé « Président en charge de la République ». Donald Trump a immédiatement reconnu Guaido comme « Président du Venezuela par intérim ». Le Secrétaire général de l’Organisation des Etats Américains (OEA), une organisation dominée par les Etats-Unis, a également soutenu les putschistes.

lors, une campagne soutenue visant à calomnier son nom et déformer ses idées a été lancée, allant des historiens bourgeois et apologistes de la bourgeoisie jusqu’aux différents réformistes, libéraux et groupes anarchistes. Leur tâche est de discréditer Lénine, le marxisme et la révolution russe, tout cela dans les intérêts du règne « démocratique » des banquiers et capitalistes.

Depuis la mi-novembre, la Lituanie est le théâtre d’une grève des enseignants d’une ampleur inédite. Sous la pression des grévistes, le Premier ministre Saulius Skvernelis a été contraint de limoger trois ministres de son gouvernement, mi-décembre.

Le Référendum d’initiative citoyenne (RIC) a émergé comme la revendication démocratique centrale du mouvement des gilets jaunes. Son principe est simple : si un nombre suffisant de citoyens le demande, un référendum peut être organisé sur toute question d’intérêt public : loi, texte constitutionnel, révocation d’un élu, etc.

Le mouvement des gilets jaunes est un séisme social d’une puissance exceptionnelle. C’est un tournant majeur dans le cours de la lutte des classes en France – et une source d’inspiration pour les travailleurs du monde entier. Il aura un impact profond et durable sur la vie politique du pays.

Le lundi 26 novembre 2018, le contrat social d’après-guerre canadien est finalement décédé, après une longue période d’agonie. À son chevet, il y avait les travailleurs de l’automobile d’Oshawa et les postiers en grève. Son décès est dû aux violations systémiques et à son abandon par les entreprises et les gouvernements. Il laisse dans le deuil un régime de relations de travail de guerre de classe ouverte. Au lieu des fleurs, apportez des pancartes et érigez des piquets.

Au lendemain du discours télévisé de Macron, son contenu est examiné à la loupe et débattu parmi tous ceux qui se sont mobilisés, ces dernières semaines. Verdict : « enfumage ». En particulier, « l’augmentation du SMIC de 100 euros » n’en est pas une : elle comprend la revalorisation automatique du SMIC prévue en janvier 2019 ; et pour le reste, elle consiste en une augmentation de la « prime d’activité », qui ne coûtera pas un centime au patronat – et ne sera pas prise en compte dans le calcul des droits à la retraite.

Du 16 au 18 novembre dernier, la deuxième école francophone de la Tendance marxiste internationale (TMI) s’est tenue à Genève. Durant deux jours, plus de 70 militants et sympathisants y ont participé, venus de Suisse, de Belgique, de France, du Québec, d’Angleterre et d’Allemagne.

Depuis le 1er décembre, les journaux télévisés passent en boucle les images des affrontements qui ont embrasé Paris. Journalistes et politiciens se relayent, jour et nuit, pour « condamner les violences » – à l’exception notable des violences policières, qui ont fait au moins un mort, de nombreux blessés et visent sans cesse des rassemblements pacifiques. Les manifestations de lycéens sont brutalement dispersées. Lundi, les ambulanciers mobilisés ont subi le même sort. Pendant que la société officielle baigne l’Arc de Triomphe de ses larmes hypocrites, les grenades lacrymogènes et les coups de matraque pleuvent aux quatre coins du pays.

En France, des centaines de milliers de personnes participent depuis la mi-novembre au mouvement des gilets jaunes, à travers divers blocages, pour manifester contre la hausse des taxes sur le carburant et, de manière générale, contre la vie de plus en plus chère. Ce mouvement est le résultat inévitable d’une crise économique bien palpable, rendue de plus en plus importante par le gouvernement Macron actuel; entre les coupes dans les aides sociales, l’augmentation de taxes et autres mesures d’austérité, le mouvement des gilets jaunes témoigne d’un étouffement de la population française, étranglée par la stagnation des salaires et la hausse continuelle du coût de la vie.

Le discours de Macron, mardi matin, était une longue, une interminable provocation. Alors que les gilets jaunes exigent, au minimum, des mesures immédiates contre la vie chère, le Président a surtout parlé de la situation du monde à l’horizon 2050. Il ne nous a épargné aucune considération de « méthode » et de « pédagogie ». Mais pas une seule mesure concrète n’a été annoncée. La modulation des taxes en fonction du cours du pétrole n’est pas une mesure concrète : c’est une hypothèse vague, non chiffrée et sans échéance.

La mobilisation des gilets jaunes marque une étape importante dans le développement de la lutte des classes en France. Sans parti, sans syndicat, sans organisation préexistante, des centaines de milliers de personnes ont participé à des actions de blocage, balayant d’un revers de main les pseudo-concessions et les menaces du gouvernement. Ils sont soutenus par une grande majorité de la population. Leur détermination est à la hauteur de leur colère et de leurs souffrances. Ils brûlent d’indignation contre un gouvernement qui ne cesse d’accroître la pression fiscale sur les travailleurs, les retraités et les classes moyennes, pendant que les plus riches bénéficient de toutes sortes d’«

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Le 7 novembre 1917, les Soviets prenaient le pouvoir, en Russie, sous la direction du Parti bolchevique. Le 7 novembre 1932, à l’occasion de son 15e anniversaire, Trotsky fit une conférence sur la révolution d’Octobre, au Danemark, à l’invitation d’une association d’étudiants social-démocrates danois. Trotsky prit la parole en allemand, au stadium de Copenhague, devant 2500 personnes. Le gouvernement danois avait interdit la radiodiffusion de la conférence, invoquant des objections du roi et de la cour…

Bolsonaro a remporté le second tour des élections présidentielles brésiliennes avec 55 % des voix, l’emportant sur Haddad – le candidat du Parti des Travailleurs (PT) – qui en a obtenu 45 %. Le moindre espoir d’un miracle de dernière minute a été écrasé. Ce résultat est un revers pour la classe ouvrière et les pauvres. Nous devons comprendre ce qu’il signifie, ce qui a mené à cette situation et quelle stratégie devrait suivre le mouvement ouvrier confronté à ce gouvernement réactionnaire.